Depuis 2016, l’Union européenne impose à chaque pays membre d’effectuer le recensement des ruches sur son territoire (Règlement Délégué UE n° 2015/1366). La distribution des subsides européens au secteur seront proportionnels aux chiffres transmis par chaque pays.

L’Europe souhaite connaître le nombre de colonies d’abeilles en vie entre le 1er septembre et le 31 octobre de chaque année.
Ce recensement se fait selon des règles précises. Ainsi Bruxelles m’Abeilles doit procéder à un échantillonnage aléatoire (25% de ces membres).

Nous travaillons de la manière suivante : la liste de nos membres est triée par ordre alphabétique et nous avons pris en 2016 les n° 1, 5, 9, … En 2017, nous avons pris les n° 2, 6,10, … et ainsi de suite.
Comme la liste des membres change aussi, le hasard peut éventuellement désigner la même personne deux années de suite.

Peut-être faisiez-vous partie des apiculteurs que nous avons contactés. Nous vous remercions pour vos réponses.

Bruxelles m’abeilles veut aller un peu plus loin dans ce recensement, pour affiner les résultats. Pour chacun de vos ruchers nous vous avons demandé de ventiler en ruches, ruchettes et miniplus (ou similaire). Nous recontacterons les gestionnaires des ruchers bruxellois début avril, afin de déterminer la mortalité hivernale à Bruxelles.

Nous rappelons que les données récoltées sont confidentielles et resteront uniquement en possession de notre Président. Elles sont transmises « anonymisées » et globalisées et la liste des recensés ne sera conservée par l’association que pour d’éventuels contrôles ultérieurs par la Région wallonne ou par l’UE.

Ce recensement représente un travail considérable que nous essayons de faire très scrupuleusement. Nous vous demandons donc de réagir rapidement dès le premier envoi de mail ou le premier contact téléphonique. Cela nous évite les nombreux rappels qui nous demandent beaucoup de temps et d’énergie.

Dans le rapport d’activité annuel, vous avez les résultats 2017 les plus représentatifs, comparés aux chiffres de 2016. Nous n’avons que 2 années de référence, ce qui est bien sûr trop peu pour tirer des conclusions définitives mais nous remarquons qu’une augmentation du nombre d’apiculteurs n’est pas nécessairement liée à une augmentation du nombre de ruches. La même tendance est constatée en Wallonie et confirme un phénomène décrit déjà depuis de nombreuses années.

Nous venons de commencer une analyse de témoignages de première main et de documents d’archives qui semblent tous allés dans le même sens.                             

Yves Van Parys