Publié dans le Rucher Fleuri de mars 2014

Le printemps n’est plus si loin et cela va être le bon moment pour la plantation des plantes vivaces.

Pour rappel, une plante vivace est une plante herbacée (donc pas de branches en bois) dont la partie aérienne disparaît souvent en hiver, mais qui repart depuis sa souche à chaque printemps. Des plantes bien connues comme les marguerites, les pissenlits, les asters sont des plantes vivaces. Contrairement aux arbres et aux arbustes (qui font du bois et grandissent chaque année) les plantes vivaces gardent la même taille d’année en année.

Avec ce type plante, vous ne serez donc jamais gêné par une croissance trop vigoureuse qui oblige à des tailles régulières.

Parmi les nombreuses plantes vivaces existantes, certaines sont plus faciles que d’autres à cultiver. La pépinière de plantes vivaces Jan Spruyt à Buggenhout a développé le concept de Macho’s Plant.

Des plantes faciles d’entretien dont certaines sont en plus mellifères.

Pour Jan Spruyt, une «macho plant» c’est une plante herbacée vivace, résistante, saine avec un caractère de couvre sol qui s’impose.

extrait de la lettre d'information de l'association française d'agroforesterie

Publié dans le Rucher Fleuri de décembre 2013

En écho à une conférence présentée à Beecome, voici un article passionnant, bien illustré, comportant de magnifiques tableaux, dont un calendrier des floraisons "du saule au lierre" et un tableau reprenant les espèces de fleurs d'été !

Après un rappel sur l'importance des abeilles (au sens large) pour la pollinisation et le maintien de la biodiversité, les auteurs mentionnent le déclin des abeilles lié aux activités humaines et en particulier l'intensification de l'agriculture (monocultures, remembrements, arrachage des arbres et des haies, produits phytosanitaires… ) qui ont entrainé une raréfaction des habitats, un appauvrissement de la flore...

 

article publié dans Le Rucher Fleuri de juin 2013

La salutaire réflexion que certaines communes ont entrepris au sujet de la gestion différenciée de leurs espaces verts peut servir d’exemple à tout citoyen qui gère à son échelle un espace vert privé.

En tant qu’apiculteurs sentinelles de notre environnement, nous devons avoir à coeur de cultiver notre jardin de manière responsable. Dans le cas d’un jardin privé, la gestion différenciée consiste à traiter les différents espaces du jardin en fonction de nos besoins réels. Nous devons nous poser la question de savoir ce qui dans nos pratiques de jardinage tient lieu d’habitude, de convention sociale (que vont dire les voisins !) et que nous pourrions changer pour un mieux en faveur de la biodiversité et du développement durable. “Nous devons être le changement que nous souhaitons voir dans le monde” disait Gandhi.

Un havre de biodiversité pour les abeilles et le plaisir des yeux

Article publié dans Le Rucher Fleuri de juin 2012

N’avez-vous jamais rêvé d’aménager une prairie fleurie pour vos abeilles et pour profiter de plus de nature à proximité de votre habitation ?

Tentés par ces jolis sachets de semences colorés et suggestifs vous annonçant “mélange mellifère” ou “fleurs des champs”, vous avez alors ensemencé une parcelle de votre jardin en savourant à l’avance l’image d’un déferlement de corolles vrombissantes d’abeilles affairées. Si le résultat a été satisfaisant la première année avec une jolie floraison de coquelicots, de bleuets et de cosmos, il vous a fallu sans doute déchanter par la suite car votre parcelle idyllique s’est vite transformée en champ d’orties, d’oseilles et de chardons. Créer un pré fleuri n’implique pas seulement de préparer le sol et de l’ensemencer, il faut aussi prévoir plusieurs années de soins attentifs pour obtenir une communauté de plantes diversifiée et stable.
Comment faire pour arriver à conserver durablement la prairie mellifère de vos rêves ?

Article publié dans Le Rucher Fleuri de décembre 2011

Nous avons tous de bonnes raisons de planter des haies dans notre jardin : besoin d’intimité par rapport au voisinage, protection contre le vent, séparer le potager du reste du jardin, cacher le coin compost,…

En tant qu’apiculteur, nous allons bien sûr profiter de ces haies pour améliorer le menu de nos protégées.

Suivant la place dont on dispose et la hauteur que l’on souhaite, la haie vive peut se présenter sous différentes formes.